LETTRE OUVERTE

Lettre ouverte à celles et ceux qui contribuent à la disparition de notre club sans s’en apercevoir

Les propos que j’ai entendus, à notre A.G 2F OPEN JS, ne peuvent laisser indifférent, le militant du mouvement associatif sportif, que je suis depuis une cinquantaine d’années. J’ai même été président du Comité Régional Olympique et Sportif de Lyon de 1992 à 1995 et directeur national de la Fédération Française du Sport Universitaire de 1995 à 1998.

Je trouve schizophrénique l’attitude de certains qui, dans la volonté de garder au club son fonctionnement d’antan, le condamne à disparaitre, au moins en ce qui concerne les activités physiques et les sorties.

Il existe des lois dans notre pays et celles qui régissent les pratiques sportives, placent celles-ci sous l’autorité de l’Etat (Ministère des Sports), qui donne délégation aux Fédérations sportives, via le mouvement Olympique, pour les développer et les gérer.

De ce fait, toute pratique sportive, dans un cadre associatif ou tout simplement collectif, doit relever d’une Fédération sportive, et respecter les règles de ladite Fédération.

Sachant cela, j’ai alerté, il y a quelques années, le Comité Directeur sous la présidence de Pierre CHARRONDIERE, sur les éventuelles conséquences fâcheuses, qu’il encourait du fait du non respect par le club, des dispositions réglementaires en matière d’activités physiques, dans un cadre collectif.

D’où les démarches salutaires des membres du Bureau aboutissant à notre affiliation à la 2F OPEN JS ; démarches judicieuses, s’il en est, puisqu’elles permettaient au club de continuer l’intégralité de ses activités, tout en préservant nos dirigeants d’ennuis judiciaires, en cas de pépins. Impossible de faire plus intelligent !

Croyez-vous que des propositions aussi pertinentes aient fait l’unanimité au sein du club ?

Non ! Une opposition larvée, des remarques irréfléchies, ont fini par faire sortir Pierre de ses gonds et le pousser à la démission de sa présidence 2F OPEN JS au club. S’il faut gaspiller son temps et son énergie, à donner sans cesse et sans résultat les mêmes explications, autant faire autre chose.

Avant on pouvait organiser des marches collectives sans contrainte administrative. Ce n’est plus le cas !

Avant on pouvait danser sans être obligé de prendre une licence fédérale. C’est fini ! Et pourtant, quel autre risque que de voir les cavalières faire tourner la tête à leurs cavaliers, existe - t’il ?

Je comprends qu’on puisse regretter une époque moins policée. Mais je trouve irresponsable de s’accrocher à un fonctionnement qui transgresse les lois en vigueur.

Quel membre du club, sensé, va prendre le risque d’assumer une quelconque responsabilité dans un managérat du club « comme avant » ? Plus de Bureau, plus de club ! L’équation est simple.

Alors je dis aux passéistes, assumez vos responsabilités, qui sont lourdes en l’occurrence. Prenez la direction du club et faites le fonctionner, en dehors de la réglementation.

Mais je vous donne un conseil ; demandez à vos amis de faire provision d’oranges.

Robert VANEL